Communiqué explicatif
L’exercice de son droit de réponse légitime par l’Iran, suite à l’attaque injustifiée de son ambassade par le régime israélien
En date du 14 avril 2024, sur la base de son droit inhérent à la légitime défense et conformément à l'article 51 de la Charte des Nations Unies, la République islamique d'Iran a ciblé certains centres militaires en Palestine occupée. Cette opération militaire iranienne minutieusement mesurée, est à être considérée en tant qu’une riposte à l'attaque des locaux diplomatiques d’Iran à Damas, au cours de laquelle plusieurs conseillers militaires iraniens sont tombés en martyrs. Cette riposte est de fait une réaction à l’action du régime sioniste, lequel a violé la Charte des Nations Unies et les Conventions internationales, en l’occurrence, la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques et la Convention sur la prévention et la répression des infractions contre les personnes jouissant d'une protection internationale, y compris les agents diplomatiques.
Suite à l'attaque précitée, l’Iran a pris toute une série de mesures diplomatiques auprès des pays et instances internationales, pour réclamer la condamnation de cette agression et la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ainsi, au cours et après la session du Conseil, la majorité des membres de la communauté internationale ont condamné l'action criminelle du régime sioniste. Malheureusement, quelques pays, dont les États-Unis, ont même bloqué la diffusion d’une déclaration de condamnation par le Conseil, et n'ont ainsi pas réagi de manière responsable. De telle manière, le Conseil en tant que l'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationale, est apparue incapable de publier une simple déclaration. Ce type d’approches n'a fait et ne fera qu’encourager les dirigeants du régime sioniste à poursuivre leurs actions criminelles dans la région et les confortent dans leurs idées de leur immunité malgré leurs gestes aventurières.
Dans de telles circonstances, le recours à des mesures défensives dans l'exercice du droit à la légitime défense, illustre l'approche responsable de l'Iran par rapport à la paix et la sécurité régionales et internationales, pendant que les actions criminelles et le génocide du peuple palestinien par le régime d'apartheid sioniste ainsi que ses agressions militaires répétées contre les États voisins se poursuivent.
Eu égard à ses principes fondamentaux, l’Iran ne souhaite aucunement l'extension de la guerre dans la région et a déjà prouvé cette posture dans la pratique par sa retenue responsable face aux précédentes agressions israéliennes. Cependant, cette retenue n'est pas sans limite, car il semble que sa continuation ait entraîné une mauvaise interprétation par le régime sioniste.
Il est maintenant clair que la persistance des agressions, des crimes et du génocide perpétrés par ce régime à l’encontre des civils palestiniens dans la bande de Gaza et la Cisjordanie représente la cause principale de la crise dans la région de l'Asie de l’ouest, comme cela a été soulignée, explicitement ou implicitement, par les institutions internationales, y compris le Conseil de Sécurité et la Cour Internationale de justice.
L’Iran s'attend à ce que les autres pays entreprennent des mesures efficaces et dissuasives pour arrêter la machine de guerre de ce régime contre les Palestiniens sans défense. Les soutiens occidentaux du régime israélien, en particulier les USA, doivent joindre à leurs déclarations, des actions pratiques à cet égard.
La réponse légitime iranienne aurait pu être d’une plus grande ampleur, mais compte tenu la situation sensible de la région et le désir d’éviter l’élargissement du conflit, seule une réponse minimale a été apportée dans le but de mettre en garde contre l’éventuelle répétition de ces crimes et actions illégales.
La réponse légitime de la République Islamique d'Iran à l'agression criminelle du régime sioniste est désormais considérée comme achevée. Logiquement, si de nouvelles tentatives agressives sont entreprises par ce régime contre ses intérêts et installations, la République Islamique d'Iran n’hésitera pas à entreprendre de nouvelles initiatives et apportera une réponse beaucoup plus ferme et décisive. Il appartient à la communauté internationale et aux soutiens de ce régime d’empêcher la poursuite de ces actions criminelles et contraires aux lois et normes internationales.