Bahram Ghasemi, Ambassadeur de la R . I d’Iran en France à l’occasion de la Journée de commémoration de Molavi :
Aujourd’hui représente la journée de commémoration du grand génie qui fut le point de croisement de la poésie, de la spiritualité, de l’éthique, de l’amour, de l’humanisme, Djalāl ad-Dīn Muḥammad Rûmî (Mowlana), qui après des siècles se trouve toujours au sommet de la poésie et de la littérature persane et dont les amoureux et ceux qui se sentent liés à ses œuvres s’accroissent de jour en jour.
Sur l’autel de la poésie et de la philosophie et avec son regard humaniste, et à l’ombre du soleil de l’amour, il a apporté la spiritualité à sa perfection, devenant ainsi même jusqu’à nos jours, l’une des figures de renom de la poésie et de la spiritualité, non seulement pour les persanophones et les amoureux de la culture persane, mais il sera à jamais un nom éternel, et occupant la place d’honneur parmi les personnalités illustres du savoir humain, il brillera tel l’astre diurne sur le monde auprès des amoureux de la littérature, de la poésie, et de l’éthique.
Aujourd’hui, Mowlana n’appartient plus seulement aux persanophones, mais à l’ensemble des cultures et des sociétés humaines, ainsi qu’à tous les savants qui en France et ailleurs en Europe et jusqu’en Amérique du Nord aiment sa compréhension et sa pensée. Mowlana apporte le bonheur aussi bien à l’homme de la rue qu’au savant érudit et encourage les savants et les philosophes à la pensée. Lui qui nous fait voyager sur les ailes de ses poèmes et nous élève jusqu’aux profondeurs des galaxies invisibles et sans fin de la création. Il représente ainsi le symbole de la solidarité et de l’empathie et de l’humanité dans son essence propre, dans un monde déchiré par les différends.
Nous Iraniens, et le peuple de cette terre qui sommes familiers avec la spiritualité et la philosophie et avons vécu dans un environnement influencé par la pensée de grands penseurs tels que Molavi et d’autres noms illustres, devons œuvrer, toujours plus, pour le développement de cette culture et cette école de pensée spirituelle et avant que le temps passe, nous devons protéger et préserver nos grands trésors, exceptionnels et sans pareils, et cela ne sera possible que par le biais de la propagation et la diffusion des écrits de ces grands hommes. Les générations d’aujourd’hui et de demain, ne doivent jamais se trouver en position de devoir procéder aux choix les moins qualitatifs alors même qu’ils sont les détenteurs de l’héritage de leurs figures historiques et des avoirs précieux de l’universalité. Il n’en demeure pas moins que l’évidence est la chute vertigineuse que notre monde subit alors même qu’il se trouvait aux sommets de la spiritualité. Aussi, l’art et l’éthique et la spiritualité qui se trouvaient au sommet de la pensée de Molavi, Hafez, Saadi, … sont tombés dans un gouffre et nous tous, ainsi que tous ceux qui partagent la même douleur, devons repenser cet héritage précieux du monde.